Après une année 2017 historique sur le marché de l’immobilier, en 2018 il a su garder son dynamisme. Dans l’ancien, les volumes de ventes y ont encore augmenté, comme les prix, sur la majeure partie du territoire. Pour 2019, le prix moyen du mètre carré pourrait encore croître.
Les chiffres viennent de tomber. Après un millésime 2017 exceptionnel, le marché de l’immobilier a connu une année 2018 faste. Selon l’un des principaux réseaux d’agences immobilières en France, le prix moyen au mètre carré dans l’ancien s’est établi à 2.595 euros en 2018. Un chiffre en hausse de 1,7% sur 12 mois. Le volume de transactions reste lui stable, autour de 950.000 ventes. Et l’année 2019 s’annonce tout aussi radieuse pour le secteur. Au jeu des pronostics, au vue des experts, le marché prédit une légère augmentation des prix de l’ancien, comprise entre 1% et 2%, tout en concédant que l’exercice 2019 pourrait cette fois marquer la fin de la tendance haussière. Le volume de transactions pourrait quand à lui de nouveau tutoyer le million de ventes.
Bilan sur les acquisitions immobilières en France pour 2018 :
Au moment où le bilan de l’année 2018 est propice, on constate sur le marché que l’achat de résidence principale représente 68,9% contre 6,4 % pour les acquisitions de résidences secondaires et 21,7% pour les investissements locatifs.
Plus globalement sur le marché de l’immobilier, la majorité des régions françaises a vu son prix grimper l’année dernière. Seules trois d’entre elles ont enregistré une baisse des prix. Parmi elles, la région des Hauts-de-France qui connaît un fort taux de chômage (11,1% contre 9,1% en moyenne en France). Concrètement, ce territoire qui était déjà le moins cher de France a connu une baisse de 1,9% l’année dernière avec du coup le m2 à 1412 euros. La confirmation que les prix immobiliers dépend aussi étroitement du dynamisme de l’économie.
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Des facteurs négatifs vont ralentir le marché en 2019 ?
De nombreux experts en cette fin d’année 2018 ont exprimés leurs inquiétudes. Le ralentissement de l’activité économique est susceptible de pénaliser le secteur. Tout comme l’approche des élections européennes en mai, l’attentisme étant traditionnellement de mise en contexte électoral. Des professionnels de l’immobilier, mettent le doigt sur le mouvements des « gilets jaunes » peut aussi porter un impact négatif, à cause d’un mauvais climat social qui risque de dégrader la confiance.
De nouveaux dispositifs pour aider le marché de la rénovation :
Des nouveautés en ce début d’année 2019, la Loi Denormandie qui porte le nom de son créateur actuel ministre du logement. Julien Denormandie a vocation à mobilier les investisseurs vers la rénovation de logements anciens. L’assemblée nationale a adopté ce nouveau dispositif fin décembre 2018 pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2019.
De nombreuses communes voyant une partie des logements situés en centre ville se dégrader, le gouvernement répond à cette problématique par ce nouveau dispositif. Il incite ainsi les investisseurs à réaliser des travaux de rénovation importants mais de manière ciblée.
2 décrets à paraître prochainement portent sur des sujets fondamentaux : d’une part les villes éligibles au dispositif mais surtout la liste des travaux pris en compte dans le cadre de la rénovation.
Le peu de succès rencontré par les précédentes lois était bien souvent dû à la complexité des travaux à réaliser (normes énergétiques, rénovation de partie communes etc….). Ce fut le cas du dispositif Pinel ancien réhabilité par exemple souvent considéré comme trop contraignant pour les investisseurs.